Vincent Dubois SAGE (UMR 7363)
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  • « Culture »

    in Dictionnaire de sociologie, A. Colin-Encyclopædia Universalis, 2007, p. 201-207

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    Le découpage des spécialités sociologiques hésite habituellement entre une répartition thématique par domaines empiriquement distingués et un partage conceptuel reposant sur des orientations de recherche. La sociologie de la culture n’échappe pas à cette oscillation. De prime abord, elle couvre un secteur plus ou moins clairement délimité, qui englobe la sociologie de l’art et ce qui est socialement désigné comme relevant de la « vie culturelle ». Elle regroupe alors un ensemble de subdivisions (sociologie de la lecture ou de la musique) et intègre de manière variable des domaines connexes comme la sociologie des médias, des loisirs ou des intellectuels. Son périmètre diffère d’ailleurs fortement selon les traditions scientifiques : il est tendanciellement plus restreint dans la sociologie française que dans le monde anglo-saxon, où le label sociology of culture intègre notamment le sport, les attitudes vestimentaires, les modes de vie voire la science. La sociologie de la culture peut aussi se définir de manière transversale comme l’analyse des biens symboliques (œuvres d’art, productions intellectuelles ou médiatiques). L’étude de leur production, de leur diffusion, de la définition de leur valeur, de leur appropriation différenciée et de leurs usages sociaux peut alors offrir un point de vue spécifique à l’observation plus générale des rapports sociaux. En l’envisageant de cette manière, on comprend que la place de la sociologie de la culture dans l’analyse sociologique excède de loin celle d’une simple spécialité thématique.

    HAL

  • « Du militantisme à la gestion culturelle »

    in Gaubert (C.), Lechien (M.-H.) et Tissot (S.), dir., Reconversions militantes, Presses universitaires de Limoges, 2006, p. 139-162

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    Cet article retrace l’histoire d’une désillusion et d’une dépossession. Cette histoire est celle de toute une génération de militants et d’intermédiaires culturels (animateurs, membres d’associations, éducateurs, etc.) qui, dans le sillage des mobilisations de 1968, croyait pouvoir changer la société en inventant de nouvelles formes d’engagement et de nouvelles activités professionnelles mêlant culture et politique. La conversion dans le militantisme culturel d’un ensemble de dispositions sociales, scolaires et politiques dans les années 60 s’accompagne rapidement d’une conversion du militantisme en projet professionnel, via notamment les nouveaux métiers de l’animation culturelle. Dans la même logique s’institutionnalisent des politiques culturelles qui offrent des débouchés à ces aspirations multiformes. Une vingtaine d’années plus tard, ces militants culturels n’ont pas seulement, comme beaucoup d’autres, dû réviser à la baisse leurs ambitions de changement social. Ils ont dû également renoncer à leur conception globalisante de l’action culturelle, en redéfinissant leurs fonctions et leurs pratiques sur le mode rationalisé de la spécialité professionnelle, désormais distinguée de l’humeur militante des débuts, voire opposée à elle, ou en laissant à d’autres leurs activités dans ce domaine.

    HAL

  • « La linguistique, science de gouvernement ? Les linguistes et la politique de la langue française (1966-1990) »

    in Ihl (O.), dir., Les sciences de l’action publique, Presses universitaires de Grenoble, 2006, p. 233-244

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    Dès l’essor des politiques de la langue française dans les années 1960, un ensemble de conditions apparaissaient réunies pour l’avènement d’une « science du gouvernement linguistique ». Pourtant la collaboration entre linguistes et institutions publiques demeure longtemps très limitée et ne se développe véritablement qu’à la fin des années 1980. Qu’est-ce qui explique cette faiblesse persistante et ce « retard » de la linguistique par rapport à d’autres disciplines des sciences sociales, dont l’usage gouvernemental s’est plus précocement banalisé ? À quels changements scientifiques et politiques le développement du rôle des linguistes dans les politiques linguistiques françaises est-il associé ? Telles sont les questions au départ de cet article. Rendue possible par une nouvelle structuration sociale des prises de position sur les questions de langue, puis sur la restructuration de la linguistique comme discipline scientifique, cette collaboration ne se réalise cependant qu’à la faveur du changement d’orientation des politiques linguistiques, qui entre en phase à la fin des années 1980 avec les implications politiques et scientifiques de l’intervention publique de certains linguistes.

    HAL

  • « La visión económica de la cultura »

    Anuario Ininco - Investigaciones de la Comunicación, 18 (1), junio 2006, p. 251-262

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    El empleo de un vocabulario y de categorías económicas a propósito de la cultura es corriente hoy en día. Esta trivialización llama a una mirada critica. Es la que propone este articulo poniendo algunos jalones para una genealogía de este discurso y de su difusión, a partir de las modalidades de desarrollo de la ciencia económica, de la orientación de las políticas culturales gubernamentales y de las transformaciones intervenidas en el funcionamiento del campo cultural.

    HAL

  • "Conseils d’in-discipline"

    (avec Isabelle Charpentier), in G. Mauger, dir., Rencontres avec Pierre Bourdieu, Bellecombe-en-Baauge, Le Croquant, 2005, p. 305-312

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    Parmi les innombrables leçons contenues dans l’œuvre de Pierre Bourdieu, cet article retient ce que l’on pourrait appeler un conseil d’in-discipline. Cette leçon incite à un effort constant pour s’affranchir des catégories de pensée préconstituées dans et par les découpages des institutions académiques qui, trop souvent, bornent la pratique scientifique, reproduisant et/ou cautionnant les catégories doxiques de vision du monde social.

    HAL

  • « L’écriture en sociologie : une question de méthode négligée »

    Transversale, 1, 2005, p. 208-217

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    L’écriture, au sens de l’élaboration d’un texte destiné à des lecteurs, occupe une place variable mais assurément importante dans le temps de travail des chercheurs en sociologie. C’est très largement dans et par la mise en forme écrite que se constitue l’argumentation sociologique. Et c’est avant tout sur la base de productions textuelles que sont non seulement évalués et discutés mais aussi constitués les résultats de la recherche sociologique. Cependant, les pratiques d’écriture, les choix méthodologiques qui s’y opèrent ou les implications épistémologiques des "styles" de textes sociologiques sont largement absents des réflexions sur la méthode dans cette discipline, autrement prolixe lorsqu’il s’agit du recueil ou du traitement des données.

    HAL

  • « L’insécurité juridique des contrôleurs : une perspective sociologique »

    Informations sociales, 126, août 2005, p. 48-57

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    A partir du constat maintes fois formulé de la forte variation du traitement des cas individuels selon l’agent auquel il a affaire dans l’octroi des prestations sociales et le contrôle de leurs bénéficiaires, cet article s’interroge sur les conditions, les modalités et les enjeux de ces différences. Il propose pour ce faire à partir du cas des contrôleurs des caisses d’allocations familiales une reformulation sociologique de la notion d’insécurité juridique qui permet de comprendre non seulement l’approximation des règles mais la variation socialement orientée du rapport aux règles.

    HAL

  • « Le guichet des organismes sociaux ou l’institution des pauvres »

    in Ion (J.), dir., Le travail social en débat(s), La Découverte, 2005, p. 205-218

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    Le guichet des organismes sociaux n’est pas seulement une institution destinée aux pauvres : c’est dans et par les relations à ce guichet, en tant que réalisation pratique de la relation d’assistance [Simmel], que les pauvres sont institués comme tels. De ce point de vue, décrire les relations entre demandeurs d’aide et mandataires de l’autorité habilitée à la dispenser permet de rendre compte des modes de production des pauvres, dans la perspective définie par Georg Simmel. Or ces relations ne sont pas plus immuables que les définitions sociales de la pauvreté auxquelles elles sont associées. Restituer leurs transformations permet donc de saisir les nouvelles manières de définir les pauvres (les assistés ) qui s’opèrent dans le fonctionnement concret de l’État social. C’est une contribution en ce sens que propose cet article pour la période contemporaine. Se révèle tout d’abord dans les relations de guichet le type de rapport qui s’établit entre les dispositifs de protection sociale et ceux qui en bénéficient. On verra ainsi que l’importance prise par ces relations administratives de face à face tient à la redéfinition de ce rapport dans la conjugaison inédite du déclin progressif des droits sociaux et de l’aggravation des difficultés socio-économiques. L’on verra ensuite que, loin de constituer les simples moyens techniques de la mise en œuvre d’une politique sociale, les modus operandi de ce travail à la fois relationnel et bureaucratique en recèlent le principe même. C’est ainsi que l’on pourra évaluer ce que ces rapports et manières de faire renouvelées produisent sur les récipiendaires de subsides sociaux.

    HAL

  • « Dilemmas of the institutionalisation process. From cultural mobilisation to cultural policies »

    International Journal of Cultural Policy 10 (3), 2004, p. 331-349

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    Local cultural policies in France became institutionalised essentially over two decades : the 1970s and the 1980s. This institutionalisation process comprised the cultural specialisation of local administrative services, the professionalisation of local cultural agents and the promotion of culture as one of the mains sectors for local public policies, from the political as well as financial point of view. Based upon the case study of a middle-sized town, this article shows that this was a conflictual process. In the late 1960s and early 1970s, association activists from the new middle classes, politically and culturally close to the political mobilisations of the post-1968 period, launched programmes of cultural action. At first, the municipalisation of their policy was a success for them. However, progressively, this local cultural policy was driven less and less by these former activists, who were replaced by new professionals, and earlier socio-cultural and political ambitions (revolving, for example, around a culture of everyday life designed to promote greater local democracy) were replaced by a more technical orientation. Finally, this instituionalisation process also consisted of the dispossession and disillusion of those who had believed they could change social and political relations through cultural involvement.

    HAL

  • „Kulturelle Eliten, städtische Kulturverwaltung und politischer Diskurs um Kulturfragen. Die Öffentliche Behandlung von Kunstfragen in Lyon zu Beginn der 3. Republik

    in Höpel (T.), Sammler (S.), Hrsg., Kulturpolitik und Stadtkultur in Leipzig und Lyon (18.-20. Jahrhundert), Leipzig Universitätsverlag, 2004, p. 103-138

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    Dieser Text behandelt Kulturpolitiken in Lyon (Frankreich ) am Anfang der III. Republik. Es stellt eine sozio-historische Forschung auf Kulturelle Eliten in der bürokratische Gestaltung während des Prozesses auf Demokratisierung der Kultur vor. Es ist von einem Buch über die Kulturpolitiken in Lyon und Leipzig zwischen den XVIII. und XX. Jahrhunderten abstammend.

    HAL


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