Vincent Dubois SAGE (UMR 7363)
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  • « La loi du 4 août 1994 : esquisse d’une sociologie politique »

    in Langue française, un loi pour quoi faire ?, Paris, ministère de la Culture, DGLFLF et Comité d’histoire du ministère, 2015, p. 30-41.

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  • « Le rôle des linguistes dans les politiques de la langue française (1960-1990) : éléments pour une analyse socio-politique »

    Histoire, épistémologie, langage, dossier 6, 2014

    Voir en ligne : Dossiers HEL

  • The 1994 law relating to use of the French language : sketch for a socio-political analysis

    Voir en ligne : Comité d’histoire du ministère de la Culture

  • "La loi du 4 août 1994 : esquisse d’une sociologie politique"

    colloque Les 20 ans de la loi relative à l’emploi de la langue française, Paris, Palais du Luxembourg, 13 octobre 2014

    English abstract

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  • « Le rôle des linguistes dans les politiques de la langue française (1960-1990) : éléments pour une analyse socio-politique »

    Linguistiques d’intervention - Des usages socio-politiques des savoirs sur le langage et les langues, Colloque annuel SHESL-HTL, 26, 27 et 28 janvier 2012, Paris.

  • « La linguistique, science de gouvernement ? Les linguistes et la politique de la langue française (1966-1990) »

    in Ihl (O.), dir., Les sciences de l’action publique, Presses universitaires de Grenoble, 2006, p. 233-244

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    Dès l’essor des politiques de la langue française dans les années 1960, un ensemble de conditions apparaissaient réunies pour l’avènement d’une « science du gouvernement linguistique ». Pourtant la collaboration entre linguistes et institutions publiques demeure longtemps très limitée et ne se développe véritablement qu’à la fin des années 1980. Qu’est-ce qui explique cette faiblesse persistante et ce « retard » de la linguistique par rapport à d’autres disciplines des sciences sociales, dont l’usage gouvernemental s’est plus précocement banalisé ? À quels changements scientifiques et politiques le développement du rôle des linguistes dans les politiques linguistiques françaises est-il associé ? Telles sont les questions au départ de cet article. Rendue possible par une nouvelle structuration sociale des prises de position sur les questions de langue, puis sur la restructuration de la linguistique comme discipline scientifique, cette collaboration ne se réalise cependant qu’à la faveur du changement d’orientation des politiques linguistiques, qui entre en phase à la fin des années 1980 avec les implications politiques et scientifiques de l’intervention publique de certains linguistes.

    HAL

  • « La linguistique entre science étatique, retrait académique et mobilisations collectives. Les relations entre recherche scientifique et action publique sur la langue française depuis les années 1960 »

    Colloque Les « sciences » de l’action publique, CERAT-IEP de Grenoble, 28-30 septembre 2004

  • « Comment la langue devient une affaire d’État. La défense de la langue française au milieu des années 1960 »

    in Lagroye (J.), dir., La politisation, Belin, 2003, p. 461-474

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    Cet article revient sur un moment fort du développement des politiques linguistiques en France : le milieu des années 1960. Cette étude permet de faire l’hypothèse que l’intervention linguistique publique procède moins de la continuation d’un « héritage » linguistico-politique prédisposant à la politisation des questions de langue — le français comme langue véhiculaire des élites politiques et littéraires européennes, de la diplomatie et des droits de l’homme, de la « mission civilisatrice » des entreprises coloniales, etc. — que des conditions de plus en plus problématiques de la perpétuation d’un tel héritage. Peu à peu, la propension issue de ce passé glorieux à faire de la langue le vecteur de grandes ambitions se mue en une propension à exprimer les craintes inspirées par le changement et l’incertitude dans les termes sublimés de l’univers linguistique. Ce basculement tient à l’ensemble des mutations qui interviennent au cours de cette période tant au niveau international que dans la structure de l’espace social national, et forment la base sociale de ce qui devient le « problème » de la langue française. Il se manifeste par des prises de position publiques et la création d’une instance officielle qui font de la « défense de la langue française » leur mot d’ordre. Si les questions linguistiques deviennent bien alors affaires d’État, c’est ainsi à la faveur de transformations objectives et de mobilisations collectives, et non parce que « la » langue serait par essence une fonction d’État.

    HAL

  • Action publique et processus d’institutionnalisation

    Sociologie des politiques culturelle et linguistique et du traitement bureaucratique de la misère

    mémoire pour l’habilitation à diriger les recherches en sociologie, coord. R. Lenoir, Université de Paris I, 2001, 273 p.

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    Ce travail vise à proposer un cadre pour une analyse sociologique de l’action publique. Il part pour cela des relations qui s’établissent entre action publique et processus d’institutionnalisation, et ce à trois niveaux. D’abord en revenant sur les processus socio-historique d’institutionnalisation de l’action publique, en s’attachant en particulier à l’émergence et la stabilisation des catégories d’intervention publique. Ensuite en considérant les formes de l’action publique comme des « formes sociales cristallisées » (Durkheim), plus largement révélatrices de l’institutionnalisation du social. Enfin en révélant les modalités d’institutionnalisation du social par l’action publique, reprenant notamment à nouveaux frais la question des modes d’exercice de la violence symbolique par les autorités publiques. Cette perspective d’ensemble trouve à s’appliquer dans deux domaines : celui de la gestion publique des formes symboliques, étudié à partir des politiques culturelles et linguistiques ; celui du traitement public de la misère, appréhendé au travers du traitement bureaucratique des fractions précarisées des classes populaires.

    HAL


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